• Hausse des températures extrêmes de l’air sous abri comparativement à la normale 1991-2020 sur l’ensemble du pays
• Hausse de l’humidité relative minimale de l’air sous abri et baisse de la maximale par rapport à la normale 1991-2020, sur la majeure partie du territoire
• Hausse de l’évapotranspiration potentielle (ETP) et baisse de l’évaporation du Bac classe « A » comparativement à la normale 1991-2020 sur la majeure du pays
• Besoins en eau d’irrigation pour quelques cultures de saison-sèche
• Perspectives sur l’évolution de l’ETP climatique et de l’évolution du temps pour la prochaine décade
• Suivi de l’évolution de la végétation par satellite

La première décade du mois de janvier 2024 a été caractérisée par une évolution des températures maximales sous abri comprise entre 34,7 °C à Gorom-Gorom dans la province de l’Oudalan et 37,9 °C à Bitou dans le Boulgou.

Comparativement à la normale (moyenne 1991-2020), pour la même période, elles ont été en forte hausse sur l’ensemble du pays.

Les températures minimales de l’air sous abri ont varié entre 12,1 °C à Saria dans la province du Boulkiemdé à 21,5 °C à Nobéré dans le Zoundwéogo.

Par rapport à la normale (moyenne 1991-2020) pour la même période, elles ont été en hausse sur la quasi-totalité du pays. Cependant, une légère baisse de ce paramètre a été constatée dans quelques localités de la région du Sud-Ouest.

Au cours cette décade, l’humidité relative maximale de l’air sous abri a évolué entre 20 % à Korsimoro dans la province du Sanmatenga et 80 % à Baguera dans la Léraba.

Comparativement à la normale (moyenne 1991-2020), elle a été en hausse sur l’ensemble du pays avec de fortes hausses (comprises entre 14 % et 21 %) enregistrées dans certaines localités de la région du Sud-Ouest.

Quant à l’humidité relative minimale de l’air sous abri, elle se situe entre 5 % à Djibo dans la province du Soum et 17 % à Niangoloko dans la Comoé.

Relativement à la normale (moyenne 1991-2020), elle a été en baisse sur la majeure partie du territoire. Cependant dans certaines localités des régions du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, une hausse de ce paramètre a été observée.

À la première décade du mois de janvier 2024, l’évapotranspiration potentielle (ETP) a oscillé entre 52 mm à Boromo dans la province des Balé et 70 mm à Bobo-Dioulasso dans la province du Houet.

Comparativement à la série 1991-2020 pour la même période, l’ETP a connu une hausse sur l’ensemble du pays.

Il est attendu au cours de la deuxième décade du mois de janvier 2024 que la demande climatique connaîtra une baisse sur l’ensemble du pays par rapport à la précédente décade.Elle pourrait évoluer entre 46 mm à Dori et 68 mm à Dédougou

Quant à l’évaporation relevée dans le Bac classe « A », elle a été comprise entre 43 mm à la Vallée du Kou dans le Houet et 110 mm à Bogandé dans la Gnagna.

Comparativement à la normale (moyenne 1991-2020), elle a été en baisse sur la majeure partie du territoire. Cependant dans certaines localités des régions de l’Est, du Centre-Nord, du Sahel et de la Boucle du Mouhoun, il a été observé une légère hausse de ce paramètre.

Ce tableau représente les besoins en eau climatiques pour la culture du maïs pour la deuxième décade du mois de janvier 2024 en fonction du stade dans lequel se trouve la culture.

Ce tableau représente les besoins en eau climatiques pour la culture de la tomate pour la deuxième décade du mois de janvier 2024 en fonction du stade dans lequel se trouve la culture.

Ce tableau représente les besoins en eau climatiques pour la culture de l'oignon pour la deuxième décade du mois de janvier 2024 en fonction du stade dans lequel se trouve la culture.

• Au regard des conditions météorologiques prévues pour les jours prochains, il est nécessaire de prendre les dispositions nécessaires pour se protéger contre la poussière afin d’éviter son inhalation. Si non, ceci pourrait occasionner les irritations de la peau et des yeux, la conjonctivite et les infections oculaires. Certaines maladies infectieuses sont transmises par la poussière.
• La poussière a aussi de nombreux effets néfastes sur l’agriculture car elle diminue les rendements en enfouissant les semis et les plantules, provoque une perte de tissu végétal, ralentit la photosynthèse et accentue l’érosion des sols. Il faudrait donc arroser les plants afin de les débarrasser des dépôts de poussière.
• Parmi les effets indirects des dépôts figurent aussi le colmatage des canaux d’irrigation, le recouvrement des voies de transport et la détérioration de la qualité de l’eau des barrages.
• La poussière a aussi une incidence sur la production des centrales solaires, en particulier sur les installations qui doivent recevoir un rayonnement direct. Les exploitants doivent veiller à ce que les particules ne s’accumulent pas sur les panneaux.

Le suivi de la végétation se base sur l’indice de végétation (NDVI-Normalized Différence Vegetation Index) à partir des données de télédétection. Cet indice de végétation exprime l’activité chlorophyllienne des végétaux et constitue ainsi une mesure de la quantité et de la vitalité de la végétation présente sur le sol dans une zone donnée. À la première décade de janvier 2024, la végétation présente une couverture assez bonne sur la majeure partie du territoire excepté la zone sahélienne où l’on note toujours un dégarnissement continu.

Par rapport à la médiane historique (2012-2021), il est observé des conditions de croissance végétative en dessous de la moyenne sur la majeure partie du territoire national. Cependant,des avancées de croissance végétative sont observés dans certaines localités des régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest.

Au cours de la semaine du 13 au 19 janvier, des vents d’harmattan faibles à modérés souffleront sur l’ensemble du territoire, avec des rafales pouvant soulever localement la poussière. Le ciel sera en général dégagé. Les visibilités pourraient être légèrement affectées par la poussière en suspension dans les régions de l’Est et du Sahel ainsi que dans certaines grandes villes, surtout aux heures crépusculaires.

Les températures minimales seront en baisse. Par conséquent, la fraîcheur nocturne et matinale sera plus ressentie par rapport à la période précédente. Les températures minimales oscilleront en moyenne entre 16 °C et 22 °C et les maximales moyennes varieront entre 32 °C et 38 °C.

Les températures minimales seront en baisse. Par conséquent, la fraîcheur nocturne et matinale sera plus ressentie par rapport à la période précédente. Les températures minimales oscilleront en moyenne entre 16 °C et 22 °C et les maximales moyennes varieront entre 32 °C et 38 °C.